Un meme gene pour une protéine et un ARNlnc impliqués dans la réparation de l’ADN

Lorsqu’une cellule est soumis aux UV, on sait que cela a comme conséquence d’entrainer des dommages à l’ADN. Une autre conséquence aussi est de diminuer la transcription. Dans un papier datant de février, Williamson et ses collègues découvrent l’implication d’une protéine et d’un ARNlnc dans l’arret et la reprise de la transcription après réparation. Là, où l’article est particulièrement interessant c’est que la protéine et l’ARNlnc proviennent du meme gène appellé ASCC3! Les travaux des chercheurs démontrent la chose suivante :

  • lorsque des UV endommagent l’ADN, la première réponse est de transcrire puis traduire les enzymes de réparation mais aussi des protéines diminuant la transcription des autres gènes. Dans ce cas là, le gène ASCC3 est transcrit en un pré-ARNm qui est épissé de tel sorte qu’il donne un ARNm permettant la synthèse de la protéine ASSC3 qui diminue la transcription de différents gènes non impliqués dans la réparation. Cependant, Lorsque la réparation a été effectué, il faut bien sortir de cet état de transcription diminué
  • lorsque la réparation est réalisée, le gène ASCC3 est toujours transcrit mais subit un épissage alternatif qui inclue un dernier exon alternatif par rapport au premier transcrit : ceci génère cette fois-ci un ARNlnc qui contre l’action de la protéine ASCC3 et permet donc la reprise de la transcription.


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