J’ai découvert récemment une nouvelle distribution Linux qui s’appelle gOS (qui veut dire Good OS – soit Bon système d’exploitation et non Google OS). Il y a quelques temps, une rumeur avait été lancée quant au développement d’un linux google basé sur Ubuntu.
Il avait même été baptisé non officiellement goobuntu. Finalement, un linux a été développé pour se baser en grande partie sur les applications en ligne développé par Google. Il s’agit de gOS, une sorte de linux tirant avantage du dévelopement de l’internet et des applications disponibles en ligne. Je vous propose ici une petite revue des possibilités de gOS que j’ai testé grâce au liveCD.
gOS – Ecran d’accueil |
gOS – Macintosh dock style |
gOS – Chercher une applications |
gOS – Linux Kernel 2.6.22-14 |
gOS – Mozilla Firefox |
gOS – Ajuster les paramètres |
gOS – Clic gauche | gOS – Clic droit |
Tout d’abord, il est basé sur une Ubuntu avec un noyau sur 2.6.22-14 ce qui peut permettre portentiellement une prise en charge de pas mal de matériel. Je dois dire que si mon disque dur et ses partitions ont été reconnus (je le rappelle, je suis sur le live CD), ils ne sont pas automatiquement montés. Il faut donc passer par la traditionnelle création d’un point de montage puis le montage proprement dit. Par contre, ma clé USB a été montée automatiquement mais seulement avec un accès en lecture. Enfin, l’écran large n’est pas reconnu comme tel et j’ai donc eu une résolution de 1024×768 au lieu du 1280×800.
Côté interface graphique, le système utilise Enlightment E17 ce qui le rend léger et facilement maniable. Les habitués de KDE, Gnome… (Windows, Mac) pourront être un peu déroutés par le fait que les deux clics de souris sont utilisés pour faire apparaitre des menus (gauche
applications courrantes (7ème image) , droit, une sorte de menu déroulant à applications (8ème image).
Il y a en bas aussi un lanceur rapide d’applications qui a l’avantage (ou l’inconvénient) de ne lancer que des applications disponibles sur internet et qui ressemble fortement à un dock macintosh.
C’est d’aileurs le parti pris de cette distribution : on y retrouve un lien vers tout un tas de Google Apps (Docs and Spreadsheet, GMail,
Google Reader, Google Calendar). De même, pour la messagerie instantanée on trouvera gBooth ou Meebo. Grâce au google gears, ces applications pourront être rendues disponibles lorsqu’on est hors-ligne et synchroniser les données entre le en ligne et hors-ligne. Cependant, Google Gears ne marche pour l’instant que pour Google Reader. De ce fait, gOS propose tout de même une suite OpenOffice (2.3) ainsi qu’un client mail (Thunderbird 2.0) et Pidgin pour la messagerie instantanée. Pour ce qui est du graphisme on regrettera que seul GIMP soit présent car, pour visionner une image, il y a plus léger. L’intégration d’une petite visionneuse très simple (du type xzgv par exemple) aurait été la bienvenue.
De même, le lancement de certaines tâches/applications s’avèrent parfois un peu difficile. Je pense notamment au terminal qui ne se trouve pas facilement (allez, je vous aide, pour ouvrir le terminal sous gOS, il faut faire « run » et commencez à tapper terminal pour qu’il soit proposé).
Enfin, une fois installé, le système occupe aux alentours de 2.3Go. Soit comme un Ubuntu classique dirons nous.
Voilà pour ce test de la distribution Linux gOS. Disons que c’est un OS en devenir mais qui reste assez prometteur.